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29 janvier 2012

Diablement exquis : Le Bazaar de l'épouvante

          Cet après-midi triste et pluvieux, il m'a semblé totalement approprié de regarder un film dont je raffole: Le Bazaar de l'épouvante, de Fraser Clarke Heston. C'est une adaptation du roman de Stephen King avec Max Von Sydow qui est incomparable. Ce n'est pas un film récent (1994) , mais qu'est-ce qu'il peut être bien ! Vous ne connaissez pas ? Alors, je vais remédier à cela ...

 
            L'histoire se passe dans une petite ville paisible des Etats-Unis où il ne se passe jamais rien de spécial : Castle Rock. Evidemment, on peut flairer à plein nez qu'il va se passer quelque chose (perspicace, n'est-ce pas ? ). 
Un jour, Leland Gant, un homme d'un certain âge vient s'installer dans la petite ville et ouvre une boutique d'anticaire, un bazaar. Le premier client de ce bazaar est un garçon de 11 ans à qui le propriétaire du bazaar offre une vignette introuvable qui vaut une petite fortune. Il demande juste en échange que la jeune personne aille faire une petite farce chez une voisine. Rien de bien méchant ? Détrompez-vous ! 
Leland Gant est le Diable, le Malin qui est venu semer la discorde à Castle Rock. 

                                                               

 
           Cet anticaire infernal offre à tous ceux qui entre dans sa boutique un objet inestimable, particulièrement adapté aux souvenirs, aux voeux des clients, et l'emballe dans des journeaux faisant part de toutes les plus grandes catastrophes auxquelles l'humanité a dû faire face: Pearl Harbor, Hiroshima, Hitler, la bombe atomique, l'explosion d'un dirigeable américain ... Autant d'événements que notre fascinant boutiquier a déclenché. 
La petite ville auparavant tranquille va voir ses habitants s'entretuer, se déchirer, et son anticaire rire malicieusement assis dans son comfortable fauteuil près de sa cheminée. 
Un seul homme, le shérif ( Ed Harris ), se rendra compte de l'identité réelle du dernier arrivé en ville. Il convaincra toute la population de Castle Rock que l'anticaire n'est autre que le Diable. Un homme se sacrifie et se fait exploser avec l'anticaire qui resurgira des décombres, son imperméable noir légèrement froissé, et qui déclarera de sa voix suave accompagnée d'un sourire délicieux d'assurance :
"Vous vous marierez avec Polly qui sera une bonne épouse et qui vous donnera de beaux enfants. Votre petit-fils s'appellera Bob. Je lui donne rendez-vous en 2053 à Jakarta: lui et moi nous ferons la une des journeaux, je vous le promet."
 
          Ce film ne serait pas ce qu'il est sans l'adaptation magistrale de Max Von Sydow, chicissime Lucifer, charmeur Méphisto à qui on ne saurait refuser une babiole.  Ainsi que sa musique, alternant entre airs classiques (Ave Maria) et thème musical fantastique. 
 
                                                                                                      Victoria Collette Calka
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